top of page

LA NUTRITION, UN ÉLÉMENT ESSENTIEL POUR LE CERVEAU ET LA MÉMORISATION


Avoir une alimentation saine et équilibrée est essentiel pour préserver sa santé physique et mentale. L’absorption de certains nutriments contribue au bon développement et au bon fonctionnement du cerveau tout au long de la vie, et ce, même avant la naissance. Le cerveau a besoin de nutriments spécifiques pour fonctionner de manière optimale. Voici ce que vous devriez manger pour avoir un cerveau en bonne santé.

Le corps doit être nourri, le cerveau aussi ! Pendant la grossesse, l’alimentation de la mère est primordiale dans le bon développement du cerveau du fœtus. Une complémentation en vitamine B9 (acide folique) est d'ailleurs recommandée chez la femme enceinte pour la bonne formation et le bon développement du système nerveux du bébé. Durant l’enfance et l’adolescence, l’alimentation a des effets sur l’évolution et la maturation du cerveau. Enfin, à l’âge adulte, adopter de bonnes habitudes alimentaires permet de préserver la santé mentale et de ralentir le déclin cognitif.


Quel rôle joue la nutrition sur le cerveau ?

La nutrition est une science qui analyse les liens entre les aliments que nous mangeons et leurs effets sur la santé. Plus précisément, il s’agit d’observer comment les nutriments (ce que deviennent les aliments une fois digérés) agissent sur le fonctionnement de notre organisme. Ces nutriments se divisent en deux catégories : les macronutriments (glucides, protéines, lipides) et les micronutriments (vitamines, sels minéraux et oligo-éléments).

Le cerveau a besoin :

  • de glucose. Chaque jour, le cerveau consomme 20% de la consommation totale de glucose par l’organisme. Il fournit l’énergie nécessaire aux neurones et aux cellules gliales pour bien fonctionner.

  • de lipides, notamment des acides gras polyinsaturés. Ils entrent dans la composition des membranes des neurones.

  • de protéines. Elles se transforment en acides aminés nécessaires à la fabrication de certains neurotransmetteurs, des composés chimiques qui assurent la transmission des messages d’un neurone à l’autre.

  • de vitamine C, vitamine D et de vitamines du groupe B. La vitamine C et la vitamine D protègent le cerveau contre le stress oxydatif et le déclin cognitif. Les vitamines du groupe B favorisent l’absorption du glucose par l’organisme et le transport de l’oxygène, et aident à la fabrication de certains neurotransmetteurs.

  • de fer. Le fer permet aux globules rouges de mieux capter l’oxygène et de faciliter ainsi son transport dans toutes les cellules du corps, y compris celles du cerveau.

  • de magnésium. Il stabilise les connexions neuronales et booste ainsi nos performances intellectuelles, notamment la mémoire en réduisant le stress.


Cerveau et mémoire : comment en prendre soin grâce à l’alimentation ?

Certains neurotransmetteurs (interviennent dans le processus de mémorisation). Il s’agit de la noradrénaline qui fixe l’information, de l'acétylcholine qui stocke l’information et de la dopamine qui restitue l’information. Ces neuromédiateurs sont fabriqués à partir de certains nutriments. Pour entretenir sa mémoire, il est recommandé de consommer du DHA (de la famille des acides gras polyinsaturés oméga 3), du phosphore, de la choline, du magnésium et de la vitamine B6.

Plusieurs études ont montré que la consommation d’oméga 3 stimule la mémoire des jeunes adultes, mais aussi celle des séniors. Chez les jeunes, l’alimentation est particulièrement importante pour préserver la mémoire sur le long terme car le cerveau n’est pas encore arrivé à maturation et l’hippocampe (siège de la mémoire) est particulièrement sensible à cette période de la vie. Des travaux ont prouvé que les pré-adolescents qui avaient une alimentation riche en oméga 3 avaient une meilleure mémoire relationnelle, spatiale et émotionnelle. Chez les seniors, les oméga 3 contribuent à limiter le déclin cognitif lié au vieillissement naturel du cerveau.


Quels sont les aliments bons pour le cerveau ?

On retrouve les nutriments susmentionnés dans de nombreux aliments tels que les poissons gras (saumon, thon, sardine, maquereau…), les céréales complètes, les légumineuses, les légumes verts, les foies d’animaux, les fruits rouges, les oléagineux ou encore les œufs.

Outre l’alimentation, des mesures hygiéno-diététiques sont conseillées pour entretenir le cerveau :

  • Bien dormir : le sommeil intervient dans la consolidation des souvenirs et l’assimilation des informations apprises durant la journée.

  • Faire travailler sa mémoire à l’aide de jeux (sudoku, mots croisés…).

  • Lire pour stimuler les connexions cérébrales.

  • Pratiquer une activité physique régulière pour oxygéner le cerveau.

Les apports nutritionnels bénéfiques au cerveau peuvent aussi être apportés par des compléments alimentaires enrichis en DHA, en vitamine du groupe B, en magnésium et en extraits de plantes connues pour leurs bienfaits sur les fonctions cognitives (guarana, thé vert, Huperzia serrata). La toute nouvelle gamme contribue à préserver les fonctions cognitives et à stimuler les performances intellectuelles.

Le Neurofeedback, un bon atout pour améliorer les capacités du cerveau

Le neurofeedback est basé sur la notion de retour d’information (feedback en anglais) au cerveau. Le cerveau apprend et se développe grâce aux retours d’informations qu’il perçoit de l’environnement extérieur et des actions accomplies par l'organisme. Par ces retours d’informations, le cerveau se réorganise et progresse. Ces mécanismes ne sont pas conscients mais automatiques, gérés par le cerveau lui-même sans que nous puissions l’influencer.

Le neurofeedback consiste à recueillir des informations sur l’activité électrique du cerveau (le plus souvent par un électroencéphalogramme), puis à les renvoyer au cerveau pour l’inciter à se réorganiser en vue de compenser un dysfonctionnement.

Le principe du neurofeedback consiste ainsi à aider le cerveau à se réparer lui-même et à permettre au patient de mieux maîtriser son activité cérébrale.


Les concepteurs du neurofeedback conseillent cette technique dans de multiples circonstances chez les adultes mais aussi chez les enfants, notamment : (liste est non exhaustives)

  • l’anxiété ; la dépression ; l’épilepsie ; l’autisme ;

  • les migraines ;

  • les troubles du déficit de l’attention (TDA) chez les enfants (avec une efficacité revendiquée comme supérieure aux médicaments) ;

  • l’énurésie (fuites urinaires nocturnes) ; le somnambulisme ;

  • les troubles du sommeil (insomnie, réveils nocturnes, difficultés d’endormissement), et en particulier chez les enfants les cauchemars et les terreurs nocturnes ;

  • le bruxisme (grincement des dents) ;

  • les troubles psychiatriques ; la dépendance à l’alcool et les autres addictions.


Article tiré des sites www.laboratoire-lescuyer.com et www.memoire.ooreka.fr

Comentários


Posts à l'affiche

Posts Récents

Archives

Rechercher par Tags

bottom of page